À l’occasion de la commémoration de la Révolution tunisienne du 17 décembre, le président de la République, Kais Saied, a signé des décrets accordant une grâce présidentielle à 1 570 condamnés. Parmi ces bénéficiaires, 270 prisonniers seront libérés immédiatement.
Cette initiative s’inscrit dans une tradition nationale visant à célébrer des moments clés de l’histoire tunisienne. La date du 17 décembre, qui marque le début de la Révolution de 2010-2011, est un moment fort de mémoire collective et de réflexion sur les aspirations à la liberté et à la dignité.
La grâce présidentielle, en plus de réduire les peines pour certains détenus, offre une chance de réinsertion sociale. Parmi les 1 570 bénéficiaires, une partie voit leurs peines allégées, tandis que les 270 libérations immédiates reflètent un geste symbolique fort, démontrant l’engagement du chef de l’État envers les valeurs de pardon et de réconciliation.
Depuis son arrivée au pouvoir, Kais Saied a régulièrement utilisé les grâces présidentielles comme outil de justice sociale. Cette mesure illustre également un intérêt continu pour les conditions carcérales en Tunisie et la volonté d’apaiser les tensions sociales en favorisant la réintégration des condamnés dans la société.
En pleine commémoration de la Révolution, cette mesure apporte un message d’espoir et de réconciliation pour de nombreuses familles tunisiennes.
Elle rappelle également les principes de justice et d’humanité, au cœur des revendications portées par les Tunisiens il y a treize ans.
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