Le PDL a organisé ce samedi soir, un meeting en présence de sa présidente Abir Moussi, dans lequel il a exposé son programme par rapport à l’éducation, la culture, la formation professionnelle et l’innovation technologique.
Ont, par ailleurs assisté au meeting, nombreux experts en éducation et en culture, qui ont contribué à l’élaboration de ce programme.
Le programme tel qu’exposé par la présidente du parti est global et présente un approche multifactorielle qui appréhende le sujet de façon méthodique, mais aussi et surtout, réaliste et réalisable.
Le principe de base, a répété Abir Moussi, est que l’enseignement soit obligatoire et gratuit de six à seize ans. Elle a, aussi, abordé l’enseignement privé, en insistant sur la complémentarité entre le public et le privé, tout en veillant à ce que cette duplicité ne génère pas un système éducatif à deux vitesses. Abir Moussi a ajouté que le dispositif de l’enseignement ne doit plus se limiter à l’enseignement, mais doit remplir sa fonction d’éducation. Une dimention capable de former des citoyens éduqués et équilibrés. Elle prône un programme qui donne de l’importance aux capacités civiques, à l’esprit d’initiative personnelle et aux langues vivantes, comme clé du succès.
Elle a insisté sur l’importance de l’éducation de base, afin d’aider l’élève à choisir son orientation ultérieure, pour lui donner le plus de chances de réussite, y compris vers les filières de la formation professionnelle comme un grand portail à l’employabilité et pour se débarrasser de l’idée reçue selon laquelle la formation professionnelle est la filière de ceux qui ont échoué dans leurs études.
Concernant l’enseignement universitaire, Abir Moussi a annoncé qu’il doit être orienté vers le développement de l’Etat et cibler les besoins du marché du travail. Elle a ajouté qu’il va falloir revoir le système LMD et l’améliorer pour parfaire son rendement et former des lauréats capables d’intégrer le marché de l’emploi qui jouissent d’un bon équilibre mental et comportemental.
Laissez un commentaire