Des partis politiques, des associations et organisations nationales organisent dimanche 6 février, Place des droits de l’Homme à Tunis, un rassemblement sous le signe de la “Reddition des comptes”, et ce à l’occasion de la commémoration de l’assassinat de l’avocat et militant de gauche, Chokri Belaid. C’est ce qu’a déclaré, mercredi 2 février 2022, à l’agence TAP, le porte-parole du Courant populaire, Mohsen Nabti.
D’après lui, la justice a failli à sa mission au cours des dix dernières années. Elle a omis d’ouvrir les vrais dossiers et de poursuivre les vraies personnes qui devaient rendre des comptes.
Le Mouvement Ennahdha a, pour sa part, réagi favorablement avec l’appel lancé par le Mouvement des Citoyens contre le “coup d’Etat” pour organiser une manifestation à la même date dans le but de réclamer la libération de l’ancien ministre de la Justice Noureddine Bhiri, défendre l’indépendance du pouvoir judiciaire.
Commentant le mouvement protestataire prévu pour ce dimanche, l’avocat et activiste politique Imed Ben Halima a dit que les islamistes ont choisi le 9ème anniversaire de l’assassinat de Chokri Belaïd pour manifester dans le but de réclamer la libération de Noureddine Bhiri.
Selon lui, ces derniers ont eu recours à la technique de la victimisation pour perturber la scène politique et piéger les unités sécuritaires. Et d’ajouter que les protestataires chercheront à faire des confrontations avec les agents sécuritaires pour revendiquer l’intervention des organisation des droits de l’Homme.
” A cette date, les dirigeants de l’appareil secret du parti islamiste auraient du être devant la justice” a t-il assuré à Tunisie Numérique.
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