Concernant la situation financière des caisses sociales, Mohamed Trabelsi, ministre des Affaires Sociales a assuré que le secteur est passé par une période plus que critique. Il a expliqué que quand feu BCE parlait de risque de faillite de l’Etat, il faisait allusion à l’incapacité des caisses de payer les pensions des retraités. Il a expliqué qu’à un certain moment, les caisses ont arrêté de répercuter automatiquement, les majorations salariales chez les agents actifs, sur les pensions des agents à la retraite.
Trabelsi ajouté que le gouvernement avait deux choix : Soit déclarer la faillite des caisses de retraite et la diminution drastique des pensions, soit entamer les réformes nécessaires pour le repêchage du secteur. Il a expliqué que le gouvernement a opté pour cette deuxième solution. Et çà n’a pas été une tâche facile puisque la loi de réforme a été rejetée une première fois par l’ARP, ce qui a prolongé les délais et fait perdre à l’Etat des sommes considérables se montant à 700 milliards entre 2018 et 2019.
Maintenant, a-t-il précisé, et après l’adoption des réformes, la situation financière est en train de s’améliorer. Il est attendu que le déficit des caisses s’élevant, actuellement à mille milliards, se réduise à 100 milliards à la fin de l’année 2020, surtout avec l’entrée en application de la décision de prélèvements sur les salaires qui commenceront en janvier prochain.
De cette manière, a conclu Mohamed Trabelsi, nous pouvons dire que le pire est derrière nous et que le spectre de la faillite des caisses est dépassé.
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