Société

Tunisie- Slim Mehrezi évoque l’imbroglio de la police municipale

Tunisie- Slim Mehrezi évoque l’imbroglio de la police municipale

Le maire démissionnaire de la Marsa, Selim Mehrezi a accordé un entretien au journal La Presse, ce vendredi 1er novembre 2019, où il a évoqué plusieurs sujets, à l’instar de l’imbroglio de la police municipale et du «syndrome du téléphone » en Tunisie qui arrête l’exécution des décisions.

” Au niveau de l’application de la loi, je pense que ça s’est très mal passé. La police municipale est un drame pour ce pays de par le nombre de ses agents et sa manière de gérer les choses. J’assume ce que je dis. Pour bien expliquer l’imbroglio, il est à souligner que c’est le maire qui prend les décisions et que c’est la police municipale qui procède aux opérations de contrôle et qui décide de la date de l’exécution de la décision du maire. Cette exécution est accomplie par les agents de la mairie sous la protection des agents de la police municipale.” a-t-il déclaré, ajoutant que l’ancien chef de la police municipale a été muté sans explications au moment où il a commencé à appliquer les décisions du maire.

“On est en droit de se demander pourquoi nos  décisions ne sont pas mises en application par la police municipale, tout en sachant que l’application de la loi ne vise pas à humilier ou sanctionner les gens mais de les convaincre qu’ils ont enfreint la loi en vigueur. a-t-il encore lancé.

Par ailleurs le maire démissionnaire a évoqué la relation entre la police de l’environnement et la police municipale, précisant qu’il respectait les agents qui relèvent de la municipalité. “Ils sont plus nombreux que la police municipale mais font moins de travail qu’elle”, a-t-il affirmé à la même source en ajoutant que “l’autre point important est qu’elle ne pourra pas se substituer à la police municipale et n’a pas le statut d’un corps constitué, sans parler du conflit larvé entre les deux formations et l’impossibilité de travailler dans les « zones intouchables et protégées » que nous connaissions bien. Par ailleurs, nous nous sommes battus contre le “syndrome du téléphone” en Tunisie qui arrête l’exécution des décisions mais nous avons échoué.”

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