Le chef du gouvernement chargé de l’expédition des affaires courantes, Youssef Chahed était présent ce vendredi 6 décembre 2019, lors du démarrage de la 34ème session des Journée de l’entreprise à Sousse sous le slogan “l’entreprise et le nouveau rôle de l’Etat”, à l’initiative de l’Institut Arabe des Chefs d’entreprises.
Chahed a précisé, que la situation politique en Tunisie a eu un mauvais impact sur le volet économique, appelant dans ce contexte à changer la loi électorale qui a donné naissance, depuis la révolution, à des gouvernements de coalition qui n’ont pu ni gouverner ni modifier le règlement interne du parlement.
Chahed a demande une réflexion sur le changement de la loi électorale et une nouvelle méthode d’élection afin d’éviter les difficultés de la constitution d’un gouvernement de coalition et pour que le Parlement ne comprenne pas désormais “les premiers venus”.
Par ailleurs, il a ajouté qu’il était impossible de continuer à travailler durant la prochaine période dans le cadre d’une loi organique obstruant le Parlement, rappelant que son gouvernement a présenté à l’Assemblée plus de 260 lois dont plus de 100 n’ont pas encore été examinées, rapporte l’agence TAP.
Il a mis l’accent sur l’importance de se mettre d’accord sur le fait qu’un Etat fort n’est pas nécessairement un Etat autoritaire, recommandant aux politiciens des différents bords de cesser l’hypocrisie politique.
Chahed a souligné, dans ce contexte que l’Etat doit s’intéresser, au cours de la prochaine étape, à la restructuration des entreprises publiques, fournir des ressources additionnelles et relancer les secteurs productifs, recommandant d’adopter la culture de contrats entre l’Etat, le gouvernement et le secteur privé, comme il c’est le cas dans le secteur du textile, selon la même source.
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