Le maire du Kram, Fathi Laâyouni n’a pas cessé de faire parler de lui. Ses frasques ne sont pas prêtes de s’arrêter. Et tant pis pour lui et pour les citoyens qui l’ont élu afin de gérer leur quotidien.
Durant la même journée de ce dimanche, la rédaction de Tunisienumérique a reçu, d’un côté, une séquence vidéo, montrant Le sieur Fathi Laâyouni inaugurant la place du martyr Mohamed Zouari et la place « Al Quods », en compagnie de Hayel Fahoum, l’ambassadeur de l’Etat palestinien en Tunisie. Il était béat et un large sourire lui fendait le visage. Il applaudissait et dansait presque, en compagnie des enfants qui avaient été mobilisés pour l’occasion.
De l’autre côté, une série de photos montraient qu’au même moment, à un jet de pierre de cet imposant monument, commémorant le décès de « l’ingénieur martyr », Mohamed Zouari, les administrés du même Fathi Laâyouni couraient un danger de mort, à cause des négligences complices de ses services.
En effet, aux jardins de Carthage, juste à côté de la scène des festivités que présidait le maire du Kram, les passants, leurs enfants en premier, couraient de grands risques, en déambulant, simplement le long des artères de ce qui est sensé être l’un des quartiers les plus huppés de sa juridiction.
Le risque consistait en l’absence totale des couvercles des bouches d’égouts et autres ouvertures du réseau des eaux pluviales, laissant à nu, des abîmes dans lesquels un enfant, voire même un adulte, risque de tomber et de subir de gravissimes dégâts.
Quand est-ce que nos dirigeants vont-ils finir par comprendre que c’est bien beau de vouloir soutenir telle ou telle cause, mais qu’il faudrait commencer, d’abord, par assumer leurs responsabilités et faire leurs devoirs envers le peuple qui les a choisis, avec tout le respect que l’on doit, cela va sans dire, au peuple palestinien frère et à sa lutte quotidienne pour recouvrir ses droits et sa liberté !
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