Kaïs Saïed s’est rendu, ce jeudi, dans la région de Bizerte, pour une visite d’inspection de la caserne du bataillon des forces spéciales de l’armée nationale. Une visite de première importance, parait-il, puisque Saïed a préféré y aller, plutôt que d’assister à l’investiture de son homologue algérien.
Cette visite aurait pu s’inscrire, le plus simplement du monde, dans le cadre des activités et des prérogatives normales du président de la République, en sa qualité de chef suprême des forces armées.
Mais quand on remet cette visite dans son contexte, elle pourrait avoir une toute autre signification.
En effet, pas plus tard qu’il y a deux jours, le président de la République a annoncé aux citoyens de Sidi Bouzid, qu’il y avait des complots qui se tramaient contre lui et contre le peuple, demandant aux citoyenx de s’y opposer et jurant que la réponse à ces menaces allait être assimilable à un séisme.
De ce fait, cette visite à la caserne du corps d’élite de l’armée, pourrait être comprise comme étant un message à ses ennemis et une façon de répondre aux menaces, en s’affirmant comme étant celui qui maîtrise et commande l’armée.
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