Naoufel Saïed, le frère du président de la République Kaïs Saïed est monté au créneau, ce mardi, pour émettre son avis sur la situation dans le pays.
Il a annoncé au micro de ShemsFM et sur sa page Facebook, que la situation était aberrante, en parlant du système politique mis en place.
Il a expliqué qu’il était inconcevable, par exemple, que le parlement échoue dans la formation d’un gouvernement et que le chef de l’Etat soit appelé à sauver la situation en choisissant un nouveau chef du gouvernement pour finalement le voir revenir devant le parlement qui est défaillant et en crise, afin obtenir sa confiance, alors que la logique voudrait que le chef du gouvernement désigné soit redevable devant le chef de l’Etat qui l’a choisi et non devant le parlement qui est en cause de la crise.
Des déclarations que les observateurs ont été unanimes à condamner, dans la mesure où le statut de « frère de » ne permettait pas à Naoufel Saïed d’interférer de cette façon crue et directe, dans les affaires de l’Etat. D’aucuns n’ont pas hésité à le comparer à Saïd Bouteflika qui a gouverné l’Algérie en lieu et place de son frère, Abdelaziz Bouteflika, souffrant.
D’autres ont considéré ces déclarations comme révélatrices des desseins de la présidence qui va tenter de choper les prérogatives du parlement, au profit du président de la République, en attendant l’aboutissement du projet de celui-ci qui consiste à modifier la constitution pour réinstaurer le système présidentiel.
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