Les forces de Haftar ont perdu la bataille de Tripoli après avoir été battues mercredi dans les derniers quartiers en leur possession au sud de Tripoli, Aïn Zara et Wadi al-Rabii par les troupes du gouvernement d’union nationale qui avaient pris auparavant le contrôle de l’aéroport internationale de Tripoli.
Ces défaites successives de Haftar ont fragilisé ses positions dans le cadre d’éventuels pourparlers qui se préparent actuellement sous l’égide des Nations unies en vue d’un cessez-le feu dans le pays.
Bien que passablement affaibli aussi bien sur le pan militaire que politique par ces différents revers sur le terrain, Haftar garde toujours des atouts en contrôlant la plus grande partie du territoire, notamment la régions Est et la majorité du Sud et une partie du Centre qui concentrent les plus importants gisements de pétrole.
En outre, il dispose toujours de l’appui généreux des Emirats, du soutien inconditionnel de l’Egypte en plus de l’importance de son allié russe dans la couverture politique au niveau du conseil de sécurité des Nations unies.
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