Les protagonistes de la crise en Libye doivent se rencontrer le 5 octobre prochain à Genève en Suisse sous l’égide des Nations unies, en vue de choisir un nouvel exécutif destiné à diriger la transition dans le pays.
Les participants doivent nommer un nouveau président du conseil présidentiel et deux vice-présidents issus des régions Est, Ouest et Sud de la Libye et un Premier ministre qui doit être originaire d’une région autre que celle du président du Conseil.
Cette rencontre intervint après l’annonce de démission du Premier ministre Fayez al-Sarraj et son intention de remettre ses fonctions à une nouvelle autorité en octobre.
Des réunions du dialogue inter-libyen ont eu lieu à Bouznika au Maroc et à Montreux en Suisse ont convenu de mise en place d’une transition de 18 mois qui sera couronnée par des élections générales.
Cette évolution de la situation politique a permis la reprise de la production et de l’exportation du pétrole après plus de 8 mois de blocus par le maréchal Khalifa Haftar, suite à un accord avec le vice-président du Conseil présidentiel, Ahmed Maitig, reposant sur la répartition du pétrole.
Mai ces développements restent tributaires des ingérences des pays étrangers qui soutiennent les deux camps en conflit. La Turquie et le Qatar sont avec le camp du gouvernement de l’accord nationale à Tripoli et les Emirats arabes unis, l’Egypte et la Russie se rangent du côté de Haftar.
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