Les parlementaires écossais ont fait un pas de géant en matière de lutte contre la précarité menstruelle, en adoptant à l’unanimité une loi en vertu de laquelle les produits d’hygiène féminine seront accessibles gratuitement à celles qui en ont besoin.
La première ministre, Nicola Sturgeon a fièrement annoncé que l’Écosse était le premier État du monde à prendre une telle décision, qui a d’ailleurs été votée le soir du 24 novembre 2020.
La loi en question vise à lutter contre la non-accessibilité de ces produits à certaines femmes à cause de leur coût important qui demande un budget spécial chaque mois.
Et en Tunisie ?
En Tunisie, les mensurations sont un véritable cauchemar pour certaines filles, en particulier dans les milieux ruraux où des adolescentes se permettent même de rater les cours, à cause d’un flux abondant, doublé par l’absence d’une protection convenable. Des jeunes filles, faute de moyens, remplacent les serviette jetables par serviettes lavables de fabrication artisanale, qu’elle fourrent de coton, ce qui les rend moins confortables.
Dans les villes, les choses sont à peine meilleures, puisqu’il rare, si ce n’est impossible de trouver des distributeurs à serviettes ou à trompons dans les collèges et les lycées ou même sur les lieux de travail.
Les femmes et les filles ne sont pas autorisées à quitter ces lieux sans l’obtention d’une autorisation. Or, cette procédure provoque souvent, pour des raisons culturelles, une certaine gêne.
Ainsi, la gente féminine se trouve souvent face à ce choix délicat, se protéger avec des moyens peu efficaces, ou dévoiler cette partie de leur intimité. Certes, les règles sont un phénomène parfaitement naturel, mais certaines préfèrent simplement ne pas en parler et leur choix doit être respecté.
Que se passe-t-il en Tunisie?
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