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Bourse de Tunis : Malgré un bilan mitigé pour 2020 , les banques affichent des performances records

Bourse de Tunis : Malgré un bilan mitigé pour 2020 , les banques affichent des performances records

Selon un bulletin d’analyse que vient de publier la Bourse de Tunis, durant l’année 2020, l’activité des sociétés cotées n’a pas été épargnée par les méfaits de la crise sanitaire.

Les indicateurs d’activité des sociétés cotées font ressortir, sur l’année, un revenu global en baisse de 8,1% par rapport à l’année 2019, estimé à 17,5 milliards de dinars.

Cependant, le produit net bancaire (PNB) cumulé des banques cotées a atteint 4999 millions de dinars, soit une progression de 1,1%.

Le revenu net des sociétés du leasing a régressé de 3%, pour se situer à 438 millions de dinars. Concernant l’activité des compagnies d’assurances, les primes émises ont légèrement progressé, à 1004 millions de dinars ce qui équivaut à un accroissement de 1,3%.

En somme, le secteur financier a affiché, malgré une année critique sur les plans économiques et sociaux, des performances remarquables avec un revenu global de 6471 millions de dinars.

Concernant le secteur des Biens de Consommation qui accapare le deuxième rang de la capitalisation boursière, le revenu global des trois grands groupes opérant dans l’agroalimentaire (Poulina Group Holding, Délice Holding et SFBT) a gardé le même niveau d’activité dans l’ensemble, pour rester à 4 572 millions de dinars.

Les plus fortes hausses de revenus ont été réalisées par Placement Tunisie SICAF (+51,9%), WIFACK INTERNATIONAL BANK (+40,9%), EURO-CYCLES (+37,9%) et CELLCOM (+36,2%).

Les plus fortes baisses de revenus ont été enregistrées par AMS (-85,4%), GIF-FILTER (-74,7%), TUNISAIR (-69,7%) et SERVICOM (-42,7%).

Rappelons que pour les perspectives du marché boursier en 2021, plusieurs analystes restent sceptiques du fait du contexte défaillant de la croissance économique prévue d’ici 2022 et de la montée probable du déficit conjugué (budgétaire et courant). Ils préconisent, cependant, de se concentrer en matière de gestion des portefeuilles des investisseurs sur leur consolidation par des valeurs aptes à résister à une conjoncture défavorable prolongée.

Les valeurs recommandées sont celles des sociétés opérant dans les secteurs de l’agro-alimentaire, des biens de consommation, financier, du sous-secteur des assurances et à un degré moindre, celui de l’industrie et des matériaux de construction.

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