Société

Tunisie [Vidéo]: Grippe aviaire, la délégation de l’agriculture à Béja dément l’enregistrement de cas

Le chef de service de la production animale dans la délégation régionale du développement agricole à Béja, Ismail Rhimi a souligné que jusqu’à ce mardi 16 mars 2021, aucun foyer d’infection de la grippe aviaire n’a été détecté, contrairement à ce qui a été rapporté sur les réseaux sociaux.

Dans une déclaration à Tunisienumérique, il a souligné qu’aucun cas de grippe aviaire n’a été détecté dans les exploitations industrielles ou privées de la région de Béja.

Il a souligné toutefois, qu’il existait bien une épidémie de grippe aviaire qui s’est propagée en Europe depuis la  fin de l’année dernière.

A ce sujet, il a rappelé les directives du ministère de l’Agriculture, appelant à se prémunir contre cette grippe en prenant des précautions, signalant que la grippe aviaire pourrait être introduite dans le pays à travers l’importation des produits de pays où l’épidémie s’est propagée, assurant qu’à ce sujet le ministère de l’Agriculture à interdire l’importation des produits de ces pays.

Autre mode de contamination, il pourrait venir des oiseaux migratoires, a-t-il souligné, précisant que ses services effectuent une surveillance de ces oiseaux qui viennent dans les zones humides comme les barrages d’El Barrak, de Sidi Salem et des lacs.

Il a indiqué qu’avec les services de la forêt une surveillance est effectuée sur ces zones.

Le responsable régional a souligné que lorsqu’on parle de grippe aviaire il y a nécessairement un grand taux de décès qui peut avoisiner 80 à 90 % des animaux dans le foyer touché.

Il a signalé aussi qu’en ce qui concerne les oiseaux migratoires, une baisse sensible du nombre a été enregistrée l’année dernière et cette année, au point qu’il n’y a pas de raison d’avoir des inquiétudes.

L’autre motif qui a poussé les services agricoles de Béja à prendre des précautions est l’apparition, fin février, d’un foyer de grippe aviaire dans le Nord de l’Algérie.

A cet effet, des visites régulières sont effectuées dans les industries et fermes des poulaillers à Béja. Des conseils sont donnés aux exploitants pour empêcher l’entrée d’oiseaux sauvages, en fermant les élevages.

Il leur est demandé aussi d’effectuer les entretiens et de veiller à la propreté des élevages et de ne pas laisser la nourriture à l’extérieur ainsi que d’observer le confinement de leur volaille.

Le responsable de la production animale a rappelé qu’il existait 30 institutions d’élevage industriel de volaille, une quantité importante en terme de production, chiffrée à 40.000 tonnes par an ainsi que des élevages de poules pondeuses donnant 90 millions d’œufs par an.

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