Economie

Nouveau round FMI-Tunisie : y aurait-il de nouveaux crédits ?

Nouveau round FMI-Tunisie : y aurait-il de nouveaux crédits ?

Le chef du gouvernement, Hichem Mechichi a rencontré, mardi 20 avril 2021, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Othman Jerandi et celui de l’Economie, des Finances et de l’Appui à l’investissement, Ali Kooli, afin de préparer les négociations prévues pour le mois de mai prochain, à Washington (USA), entre le gouvernement tunisien, d’une part et le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, d’autre part.

La présidence du gouvernement a indiqué que la réunion s’inscrit dans le cadre de la coordination des efforts du gouvernement, avant les négociations attendues, début mai, pour présenter le programme de réformes envisagé par les pouvoirs publics.

Ali Kooli, a tenu à souligner que la visite prévue à Washington vise à convaincre les deux principaux bailleurs de fonds de la Tunisie de la nécessité de soutenir le pays dans son plan de réforme économique

Il est à noter que, le président de la Commission des finances à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Haykel Mekki a déclaré à propos de la ratification du projet de loi de l’accord de prêt entre la Tunisie et l’Union européenne (600 millions d’euros), que 17 conditions ont été fixées pour le déblocage de ce prêt.

Haykel Mekki a considéré qu’il s’agit d’une ingérence directe dans la souveraineté nationale, compte tenu que la condition demandée par le FMI de levée de la subvention sous la rubrique « reconsidérer la question du soutien ». Il a précisé que le projet de loi a été soumis à la Commission des finances, mais il n’a pas été adopté, car la ceinture gouvernementale n’était pas présente, il a ainsi été adopté avec une majorité simple au Parlement.

Selon Mekki, l’adoption de cette loi à une faible majorité explique que l’ARP n’est pas convaincu par cette loi, mais elle y a été obligée, ajoutant que cette contrainte justifie l’emprunt au détriment de la souveraineté nationale avec conditions.

Le président de la Commission des Finances a estimé que pour sauver la Tunisie, il faut réviser la politique et du système politique, indiquant qu’avec ces acteurs politiques il y aura des crises politiques sans limites.

 

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