Société

Tunisie – Mechichi s’adresse aux bailleurs de fonds avec tous les atouts en main… Pourvu qu’on le laisse travailler !

Tunisie – Mechichi s’adresse aux bailleurs de fonds avec tous les atouts en main… Pourvu qu’on le laisse travailler !

La Tunisie est au creux de la vague, sur tous les plans… Et pendant que le pays se meurt, son élite est en train de s’entretuer. Son élite, sauf une personne.

Le chef du gouvernement, en effet, a continué à travailler, en silence, dans la discrétion, ses dossiers les plus urgents, à savoir le repêchage économique. La seule clé pour pouvoir ouvrir les portes des autres dossiers en souffrance. La relance économique passant impérativement par les bailleurs de fonds comme le FMI et la Banque Mondiale, ces derniers ayant émis plusieurs conditions pour se repencher sur le dossier tunisien, Mechichi avait du pain sur la planche. Il a travaillé sans cesse, avec le noyau dur chargé de l’économie. Et, apparemment, il a bien avancé. A témoin, l’issue de ses derniers entretiens avec les ambassadeurs des USA et de l’Union Européenne, puisque le premier a promis une enveloppe de 500 millions de dollars et le second une corbeille de dons et de crédits sans intérêts. Les deux ayant apprécié le travail accompli et le dossier préparé à l’intention des bailleurs de fonds. Les deux ont aussi assuré le chef du gouvernement du soutien de leurs pays. Il en a été de même, avec les représentants de la France et de l’Allemagne.

Mechichi part vers les bailleurs de fonds avec tous les atouts en main et il reste à espérer qu’on ne l’empêche pas de travailler et d’aboutir. Car, paradoxalement, il y a, en Tunisie, parmi ses plus hauts dirigeants, des gens qui ne veulent pas qu’il réussisse dans sa tâche et feraient n’importe quoi pour l’en empêcher. Pour eux, leurs querelles intestines et leurs intérêts personnels passent avant tout, y compris la survie de la Nation.

Du coup, le jeu n’est pas gagné et ce n’est pas à défaut d’avoir travaillé, d’autant que le chemin pour empocher le gros lot reste long et semé d’embuches.

En effet, bien que le dossier est bien lancé et le travail largement entamé, il ne s’agit que d’une entrée en matière. Le travail et les négociations avec les bailleurs de fonds commencent maintenant.

La prochaine visite du ministre de l’économie à Washington pour rencontrer les représentants des bailleurs de fonds ne constituera que la première étape d’un processus qui s’annonce long et laborieux, surtout avec les détracteurs qui seront à l’affut.

Ces détracteurs qui jouent, autant qu’ils le peuvent, sur l’image et la stabilité du pays, pour dissuader les bailleurs de fonds, ne vont pas lâcher de sitôt. Pour eux la réussite de Mechichi serait une cuisante défaite! On dirait qu’ils ne travaillent pas dans le même pays. Pour couper l’élan salvateur du chef du gouvernement, les détracteurs ne vont pas épargner le ministre de l’Economie, à son retour de Washington. Ils sont, d’ores et déjà, en train de lui préparer un comité d’accueil, d’aiguiser leurs armes, et vont se lâcher sur lui, en prétendant qu’il a raté sa mission et failli dans son travail, assurant qu’il sera revenu comme il était parti et qu’il n’a rien ramené, pas de crédits, pas de dons, pas un sou !

Ce qu’ils tairont, certainement, c’est que le ministre de l’économie ne part pas à Washington pour ramener des fonds. Il part pour présenter le dossier et le travail accompli, dans le sens d’un rapprochement entre les possibilités du pays et les conditions posées par les bailleurs de fonds. Et, n’en déplaise à ses détracteurs, le ministre est bien parti pour réussir à ouvrir la porte aux négociations qui finiront, très probablement, par aboutir, pourvu qu’on laisse ces gens travailler. Il a toutes les chances de réussir dans sa mission, puisqu’il a, déjà, obtenu le satisfecit de la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva ,qui en a fait part au chef du gouvernement dans une récente lettre qu’elle lui a adressée, le félicitant pour le travail accompli et lui demandant d’autres éclaircissements sur d’autres côtés du dossier !

Donc, le deal est que tout le monde fasse la sourde oreille aux oiseaux de mauvais augure et aider le chef du gouvernement et son équipe à nous trouver une sortie de ce bourbier !

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires

Haut