Ennahdha sent le péril. Le parti craint le pire. Il semble, vu l’état de panique qui s’empare de ses rangs, que les soutiens sur les quels les islamistes espéraient compter, se soient faits, plutôt, discrets.
Ce qu’ils redoutent doit être pire que ce que l’on pensait, puisqu’ils se disent, désormais, prêts à faire des concessions, qui étaient, il y a quelques heures, à peine, inimaginables pour eux.
C’est ce qui ressort des déclarations faites il y a peu, par la porte parole du conseil de la Choura d’Ennahdha, Sana Mersni, qui a annoncé que l’éventualité d’élections présidentielles et parlementaires prématurées serait une solution envisageable pour eux.
Qui aurait pu imaginer qu’Ennahdha appellerait à des élections prématurées présidentielles et parlementaires, en cette période où elle se trouve au creux de la vague, avec de très faibles tendances aux sondages.
Serait-il possible qu’Ennahdha mette son statut en jeu, au risque de se retrouver avec Kaïs Saïed à Carthage et le PDL à l’ARP et à la Kasbah ? C’est que ce qu’ils risquent, en ce moment, doit être bien pire que ce scénario catastrophe !
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