Les vagues successives de migration clandestine ont été, exceptionnellement, nombreuses et variées, cette année. Le mois d’août écoulé, ainsi que ce début de septembre ont été exceptionnellement prolifiques en opérations de migration clandestine.
Les barques partaient de partout, du moindre quai, de la moindre crique, de Tabarka a Zarzis. Toute la côte tunisienne a été mise à contribution. Les jeunes, et moins jeunes, de toutes les régions de Tunisie ont participé à ces opérations. Et, pour une fois, il y avait plus que d’habitude d’individus recherchés pour faits de terrorisme, parmi les migrants ou les candidats migrants.
Les barques se comptaient par centaines, et les migrants par milliers voire des dizaines de milliers. Et ce sont ces chiffres, et cette vaste organisation, en plus du timing qui n’auront pas manqué de rappeler à l’esprit les menaces proférées, peu avant le début de cette déferlante, par le Cheikh Rached Ghannouchi, quand il avertissait les autorités italiennes, en leur demandant de l’aider à reprendre le pouvoir qui lui a été subtilisé par Kaïs Saïed, sinon, les côtes italiennes allaient recevoir quelque 500 mille migrants, cette année.
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