Société

La Tunisie ou la fâcheuse manie de vouloir arracher de l’argent à ceux qui n’en ont pas !

La Tunisie ou la fâcheuse manie de vouloir arracher de l’argent à ceux qui n’en ont pas !

Encore une fois, la Tunisie est en faillite… Encore une fois, ses caisses sont désespérément vide… Et encore une fois, l’Etat ne sait plus auprès de qui emprunter ! Il faut dire que les dirigeants du pays ont tout fait pour que plus personne ne leur prête ! Ils ont pu, rien que sur les dix dernières années, obtenir des milliers de milliards, qui sont partis en fumée. Personne, pas même les dirigeants ne pourront dire où s’est volatilisé tout cet argent.

Mais cette fois-ci, la crise s’annonce plus difficile que jamais, à résoudre. Les finances du pays sont à sec… Les dettes extérieures sont faramineuses… Les notes souveraines sont dépréciées… L’Etat ne veut rien entendre des conditions des bailleurs de fonds… Et, surtout, le président de la République ne semble pas évaluer à sa juste valeur, la gravité de la situation, et, en plus, il a trouvé le moyen d’éveiller la méfiance des places financières internationales, qui le traitent d’anti-démocratique et de gagner le mécontentement des puissances étrangères qui sont devenues réticentes à cautionner le pays, pour d’éventuels crédits.

C’est, probablement, pour contourner cette montagne de difficultés que la présidence s’est, tout bonnement, tournée vers les sources de financement internes. Et, en plus, à Carthage, on est convaincu qu’on peut, encore, soutirer de l’argent aux hommes d’affaires… On semble ignorer que ces mêmes hommes d’affaires ont été pompés à blanc par les anciens dirigeants, au point que, pour eux, les menaces d’emprisonnement ont, presque, un goût de belles promesses ! A Carthage, on croit, aussi, qu’en récupérant les hypothétiques sommes d’argents « spolié », on pourrait ramener l’abondance au pays.

Et c’est, probablement, aussi, quelque peu conscient de la difficulté de cette tâche, qu’à Carthage, on a fini par chercher la solution de facilité. Et conseillé par la nouvelle  ministre de l’économie, on s’est tourné vers la pauvre contribuable, notamment, les salariés, du moment qu’on contrôle, aisément, leur argent. Et on s’est dit qu’on allait leur proposer d’allonger l’argent, volontairement. Et, si çà ne marche pas, on pourrait, carrément, opérer des coupes à loisir, dans les salaires. Voilà… Et le tour est joué ! On prélève chez le salarié ! Il n’y a pas plus facile !

Mais, là aussi, le risque est gros. Car le tunisien en a marre qu’on le considère comme une poule aux œufs d’or, que tout le monde rêve de tuer. Le tunisien serait partant pour faire un effort. Mais, d’abord, il y a un tas de choses qu’il aimerait comprendre :

D’abord, pourquoi on ne voit pas du côté de ceux qui se sont enrichis à l’occasion de la crise du covid, comme les banques, les assureurs, les commerces en ligne, le secteur médical privé, les pharmacies… Et on en passe ?

Ensuite, pourquoi ne lui dévoile-t-on pas le devenir des milliers de milliards qu’on a emprunté en son nom, et qu’il n’a jamais vu ?

Enfin, il s’interroge sur le pourquoi de l’impunité de ceux qui ont mis à sac les caisses de l’Etat, qui ont détourné des milliards de fonds, qui se sont payés des retraites dorées, qui ont obtenu le recrutement de dizaines de milliers de leurs amis et proches, qui se sont fait des fortunes en ramenant des broutilles de Turquie et d’ailleurs, les contrebandiers qui ont tout raflé, couverts par les politiciens… ?

Si, après tout çà, le tunisien se voit obligé de mettre la main à la poche, il pourrait, éventuellement, l’envisager !

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