Dans une déclaration accordée à Tunisie numérique le 30 novembre 2021, le Secrétaire Général adjoint de l’UGTT Samir Cheffi a révélé les positions de l’organisation syndicale des décisions de Kais Saied, du 25 juillet.
« Nous considérons les décisions du 25 juillet comme une opportunité pour réformer la situation très détériorée de l’Etat et de ses rouages », a-t-il indiqué.
« Nous estimons que la situation socio-économique et les conflits politiques ont exacerbé la situation et n’ont laissé aucune chance de rétablissement à la Tunisie, donnant lieu aux évènements du 25 juillet, au cours desquelles, le peuple a dit son mot », a-t-il précisé.
« Toutefois, nous sommes préoccupés face à la lenteur du passage vers l’étape rectificative, et nous l’avons déjà soulignée », a-t-il poursuivi.
Notant « l’absence insensée des consultations et de l’aspect participatif » dans « la conception de l’avenir de la Tunisie », étant donné que l’UGTT « croit dur comme fer » que l’avenir de la patrie ne peut pas être dirigé par « une seule institution quel que soit la confiance de ce pouvoir individuel ou sa capacité », car les questions nationale, politique et socio-économique doivent être abordées en groupe.
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