Politique

Tunisie-Rafik Abdessalam : ” Voilà ce qu’il faut faire maintenant »

Tunisie-Rafik Abdessalam : ” Voilà ce qu’il faut faire maintenant »

Le dirigeant nahdhaoui, Rafik Abdessalem a critiqué dans un post rendu public sur sa page ce soir 02 décembre 2021, le Président de la République, Kais Saied.

Analyse « profonde » de la situation actuelle :

Il devrait y avoir de la clarté et aucune hésitation maintenant dans l’analyse de la scène politique actuelle. L’une des exigences est d’éviter les zones grises et la politique consistant à tenir le bâton par le milieu. Ce qu’il faut maintenant, c’est la rupture avec le système du post-25 juillet y compris toutes les décisions, slogans, illusions et mensonges, qui combinait médiocrité politique et effondrement économique et financier après avoir travaillé sur la tactique d’investissement dans la crise pour s’emparer du pouvoir et le mettre entre les mains d’un aventurier“, a-t-il indiqué.

« Certaines personnes ont imaginé que le coup d’État de Kais Saied leur apporterait paix et réconfort, alors qu’elles n’ont gagné que du vent et des discours de langue de bois bourrés de bégaiement linguistique et d’insultes et de cris, tout en entraînant le pays vers la faillite et l’effondrement d’institutions, plus l’isolement international, les procès militaires, les interdictions de voyager et les restrictions aux libertés privées et publiques », a-t-il ajouté.

Que faut-il faire maintenant ?

M. Abdessalem, a expliqué dans ce post ce « qu’il faut faire maintenant » face à cette impasse, tenez-vous bien !

«Ce qu’il faut maintenant, c’est la formation d’une nouvelle scène politique basée sur l’équation de la stabilisation des acquis antérieurs au 25 juillet, au premier rang desquels figure l’acquisition de la liberté, la suprématie de la constitution et des lois et le respect de la vie privée et libertés publiques, tout en consolidant la justice sociale et en s’attaquant aux disparités de développement qui en découle. C’est-à-dire en réformant le système d’avant le 25 juillet, fruit de la Révolution, notamment après qu’il est devenu évident que les alternatives basée sur le coup d’Etat du 25 juillet ont échoué », a-t-il fait savoir.

La morale du « post » :

« Les nations vivantes n’avancent pas en détruisant leur histoire, mais plutôt en remédiant aux lacunes du passé et en consolidant les acquis et les institutions qui ont été construites afin d’ajuster leur boussole vers l’avenir ».

Un coming back de l’ARP ?

« Quant au récit promu par Kais Saied sous le titre de non-retour, c’est l’œil de l’apostasie et le summum de la tromperie », a-t-il conclu.

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires

Haut