En Algérie, le désarroi des concessionnaires continue avec le retard des agréments concernant l’importation de voitures en Algérie. C’est un coup dur pour les opérateurs et les automobilistes !
Des informations rapportées par des médias algériens, relèvent qu’il n’y a plus eu d’importation de véhicules neufs depuis 2017, et le montage local des voitures a commencé à ralentir dès 2019 du fait du blocage des kits d’assemblage au niveau des ports et la suspension de l’ouverture des lettres de crédits.
De même, l’octroi des agréments pour l’importation des véhicules neufs traîne depuis près de 2 ans. Deux cahiers des charges relatifs à l’importation de véhicules ont déjà été élaborés en 2020 et en 2021 par les ministres de l’Industrie qui se sont succédé et aucun des ministres en poste n’a pu respecter les engagements du chef de l’Etat pour la reprise de l’activité dans les délais fixés.
C’est dans ce contexte, Abdelmadjid Tebboune a récemment ordonné lors d’un conseil ministériel tenu, la révision du cahier des charges relatif à l’importation de voitures en Algérie.
Tebboune a également appelé à accélérer l’annonce des concessionnaires automobiles agréés, soulignant l’obligation de fournir un réseau de services après-vente, en région et dans les grandes villes, comme condition d’acceptation de leurs dossiers.Le président de la République a également indiqué que la loi n’interdit pas l’importation individuelle de voitures.
A vrai dire, la pénurie de voitures neuves que connait le marché algérien a donné lieu à des spéculations sans précédant sur les voitures d’occasion.
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