L’ancien conseiller du président de la République, Abderraouf Betbib a indiqué ce soir dans une déclaration à Tunisienumerique qu’il est trop tôt pour commenter la démission de la Cheffe du Cabinet de la Présidence, Mme Nadia Akacha.
Betbib a évoqué 3 points en rapport avec la démission :
«Tout d’abord, ce qui est remarquable, c’est le post d’Akacha dont lequel on peut lire :« Aujourd’hui, et face à des divergences fondamentales de points de vue liées à cet intérêt supérieur, je considère qu’il est de mon devoir de me retirer. » Or, en 2019, le peuple a élu Kais, et non Nadia, qu’on découvre aujourd’hui parler comme si elle est coprésidente ou présidente adjointe, alors qu’elle est une employée qui gère le cabinet sous les ordres du président de la République », a-t-il précisé.
“Deuxièmement, à mon avis et compte tenu des nombreuses affaires soulevées près la justice au sujet de Nadia Akacha, qui avait précédemment refusé d’assister aux audiences, il s’agit d’une épreuve pour la justice afin de prouver son indépendance, ainsi qu’une épreuve pour le président afin de vérifier l’indépendance du pouvoir judiciaire, et qu’elle n’assistait pas aux audiences auparavant. » a-t-il poursuivi.
Notre interlocuteur a indiqué que le troisième point est lié au coût financier des démissions successives qui «ont grevé les caisses sociales, car toute personne qui part après avoir travaillé pour 2 ans, bénéficie d’un départ à la retraite d’un ministre et d’un secrétaire d’État … Le président doit arrêter cette hémorragie», a-t-il conclu.
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