Monde

Les prochaines cibles : On ne l’a pas cru pour l’Ukraine, cette fois on est obligé

Les prochaines cibles : On ne l’a pas cru pour l’Ukraine, cette fois on est obligé

Les Occidentaux ont cru que les déboires de l’armée russe en Ukraine allaient tempérer les ardeurs de Vladimir Poutine, il n’en sera rien, du moins selon les déclarations de Moscou. Le maître du Kremlin n’en a pas encore terminé avec l’Ukraine, loin de là et le voilà qui place déjà la Finlande et la Suède dans son viseur. La raison du courroux de Poutine ? Toujours la même : les velléités d’adhésion à l’OTAN, les mêmes qui valent à l’Ukraine une guerre qui n’est pas près de s’arrêter…

C’est la Finlande qui risque le plus gros, du fait des 1000 kilomètres de frontières qu’elle partage avec la Russie. Le ministère russe des Affaires étrangères est monté au front ce vendredi 6 mai pour avertir Helsinki  qu’il doit s’attendre «à de lourdes conséquences politiques et militaires» s’il allait au bout de son projet de rejoindre l’Alliance atlantique. La porte-parole du ministère a précisé qu’une adhésion à l’OTAN ne protégerait pas les pays scandinaves, au contraire, elle «les placerait de facto, en première ligne», rapporte le site français Public Sénat

Et Moscou a déjà ouvert le bal de l’intimidation. Le 4 mai, un hélicoptère russe avait pénétré dans l’espace aérien finlandais, la deuxième incursion du genre en moins d’un mois. La veille, un appareil russe avait violé l’espace aérien estonien…

Rappelons que la Suède et la Finlande collaborent avec l’OTAN depuis 1994, en vertu du Partenariat pour la paix (PPP), mais jusqu’ici il n’était pas question d’intégrer l’Alliance. Les deux pays n’en voulaient. L’invasion de l’Ukraine a complètement rebattu les  cartes. «Nous sommes en dialogue avec Stockholm et Helsinki et la décision leur appartient. Mais s’ils décident de déposer une candidature, la Finlande et la Suède seront chaleureusement accueillies et le processus devrait se dérouler rapidement», avait déclaré le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, le 28 avril dernier à Bruxelles…

Les menaces croissantes de Moscou sont-elles de nature à terroriser les futurs candidats à l’OTAN au point de tuer dans l’oeuf leur projet ? Nous verrons bien. Une chose est certaine : il faut prendre Poutine au sérieux, même si  sa force de frappe n’est plus ce qu’elle était avant son incursion en Ukraine. Quand il avait brandi la menace de faire route vers Kiev beaucoup s’en gaussaient, à part les Américains. On connait la suite. Alors attention…

 

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires

Haut