Le très influent mouvement armé chiite du Hezbollah, soutenu par l’Iran a perdu la main au Liban. Ainsi en ont décidé les électeurs dimanche dernier. Les résultats définitifs des législatives libanaises ont été annoncés ce mardi 17 mai. Le Hezbollah, qui avait l’appui de près de 70 députés – sur un total de 128 -, n’a pas pu atteindre le seuil de 65 élus pour garder sa majorité parlementaire. Un vrai séisme politique…
Il faut croire que la jeunesse, fatiguée de la configuration actuelle du pouvoir qui n’a rien apporté au pays, a envie de tenter autre chose. Les candidats indépendants portés par la révolte populaire de 2019 sont parvenus à rafler 14 sièges rapporte France 24, ce qui est en soi une vraie révolution dans un pays où la répartition des organes de décision est figée depuis des décennies…
Cette dynamique devrait renforcer les partis de l’opposition pour peser dans la formation du nouveau gouvernement et imposer une vraie mobilisation contre les fléaux qui rongent le pays : Corruption, détournements de fonds publics, immobilisme jusqu’au commet de l’Etat, etc.
A noter que deux candidats indépendants sont parvenus à faire mordre la poussière au Hezbollah au Liban-Sud, alors que le mouvement chiite contrôlait la région depuis 30 ans.
Signalons que les Forces Libanaises, un parti chrétien qui est un pilier de cette classe politique immuable depuis trois décennies et opposé au Hezbollah, a fait savoir qu’il a décroché au moins 18 sièges, contre 15 sièges en 2018…
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