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L’UGTT mènera une guerre totale : Sur le Dialogue national, les réformes, les privatisations [Vidéo+Photos]

A 5 jours de la grève générale décrétée par l’UGTT (Union générale tunisienne du travail), Noureddine Taboubi fait monter la pression. Le secrétaire général de la centrale syndicale a redit ce samedi 11 juin son refus ferme de prendre part à un Dialogue artificiel dont les conclusions ont été préétablies.

«Nous refusons d’être les spectateurs passifs d’un simulacre de dialogue, nous avons refusé d’y prendre part car nous avons été témoins de certaines pratiques que notre devoir de réserve nous empêche de déballer publiquement, nous n’allons pas nous laisser gagner par notre indignation (…) Certes il y a des défaillances dans le système politique et électoral mais nous rejetons des réformes qui ramènerait la Tunisie à l’âge de pierre avec des entreprises citoyennes» a déclaré Taboubi lors d’une rencontre des militants syndicaux.

Au sujet des révélations du journaliste Salah Attia, Taboubi a indiqué ceci : «Nous ne sommes pas des putschistes. Nous n’avons pas de liens avec l’armée et aucun de nos dirigeant n’est assigné à résidence»…

A propos de la grève générale dans la fonction et le secteur publics, le secrétaire général de l’UGTT a affirmé que leur position n’a pas bougé d’un iota, que cela n’a rien à voir avec le gouvernement ou le pouvoir en place et que les principes de la centrale seront toujours ce qu’elles sont.

«Nous avons déjà procédé à des grèves politiques et je n’ai pas honte de l’avouer. C’était le cas lors des assassinats politiques et quand le FMI a imposé la cession des entreprises publiques. Je le répète pour la énième fois et mille fois s’il le faut : Non à la cession des entreprises publiques, hors de question d’y toucher. Il n’est pas question aussi d’imposer des mesures douloureuses qui appauvrissent le peuple» a conclu le leader de l’UGTT…

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