Société

Phosphates et environnement ,le revers de la médaille

Phosphates et environnement  ,le revers de la médaille

 

 

La production de 8 millions de tonnes de phosphates entraine le déversement de 11 millions de m3 dans la nature .Dans ce  contexte ,l’on ne peut omettre de signaler la dégradation du site touristique de Shelja qui s’est noirci à cause du ruissellement des eaux usées polluées .Un constat qui renseigne sur la dégradation de l’environnement dans le bassin minier surtout que les sites d’extraction jouxtent les zones communales .Certes, l’importance de cette richesse naturelle n’est plus à démontrer au vu de son impact sur le tissu économique sans omettre son apport prépondérant dans la balance commerciale ,mais il n’en demeure pas moins important de se pencher sur ses répercussions néfastes sur l’environnement .

En effet, l’extraction du phosphates et son traitement représente une cause de pollution de l’air et et la terre avec toutes les incidences sur la santé des habitants.

Les ressources hydriques et les activités agricoles paient le prix fort à cause des procédés d’extraction et de transport qui imposent une modernisation pour parer aux effets indésirables relevés depuis des décennies.

Dans ce registre, la CPG est pointée du doigt surtout en l’absence d’efforts et des intentions pour soigner sa méthodologie de production .Ce grand Trust commence à déranger …

Et c’est au niveau des ressources hydriques que le bat blesse avec ce tarissement qui a porté un coup de massue à une renaissance agricole qui aurait pu change le cadre de vie dans ces contrées .76 % des ressources hydriques sont exploitées dans le secteur industriel avec la part du lion pour la compagnie minière qui puise quotidiennement dans la nappe phréatique .   Il y a aussi le déversement des eaux usées dans la nature, ce qui a causé  une destruction de l’équilibre écologique des surfaces de plantations qui ont observé un rétrécissement de 1/3 selon le rapport de l’association du bassin minier pour le développement et l’investissement. Le mariage entre la CPG et l’environnement semble consommé .Aujourd’hui le transport du phosphates par les semi remorques qui sillonnent les artères d’une ville asphyxiée par un trafic routier étouffant à cause d’une urbanisation anarchique, est qualifié d’un danger imminent qui trouble le quotidien des citadins largués par les élus de la ville et les activistes de la société civile taxés de mutisme.

 

 

 

 

 

 

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