On vient d’apprendre que la Cour des comptes a invalidé hier mardi 5 juillet les listes électorales du mouvement Ennahdha et du parti Qalb Tounes dans les circonscriptions de Gafsa, Tozeur, Kasserine, Kébili, Sidi Bouzid et Tozeur, dans le cadre des législatives de 2019. Le verdict est accompagné d’une interdiction de prendre part à des élections quelconques et ce, pour une durée de 5 ans…
La Cour en est arrivée à la conclusion que des éléments de preuve étayent les soupçons de financement étranger et de lobbying, durant la campagne électorale…
A noter que c’est l’ancien coordinateur général du réseau «Mourakiboun», Rafik Halouani, qui a ébruité l’affaire dans un post Facebook. La Cour des comptes ne l’a sans doute pas crié sur les toits parce que de fait son couperet tombe trop tard, après que le sort du Parlement a été scellé le fameux 25 juillet 2021. D’ailleurs le fait que la justice ait pris autant de temps pour dire son mot sur les députés et les partis tricheurs est un des principaux griefs formulés par le chef de l’Etat, Kais Saied, avant et après sa frappe sur les parlementaires…
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