Faire les choses dans les règles de l’art, respecter les codes, us et coutumes ou s’abstenir, passer son chemin. Après tout le choix, quel qu’il soit, n’est pas condamnable, par contre quand on procède à un douteux mélange des genres on prête forcément le flanc à la critique. C’est ce qui s’est passé lors d’un étrange spectacle de «Stambeli» présenté à Kairouan, dans le cadre de la célébration du Mouled…
Ces tenues affriolantes et obscènes pour l’occasion, ces chorégraphies qui tranchent avec les usages de la fête religieuse, ça ne passe pas. Une pluie de commentaires très négatifs est tombée sur le web après la diffusion de ce film. L’Association du Festival International de la Fête du Mouled s’en est expliquée dans la nuit d’hier mardi 4 octobre. Elle a formulé des excuses dans un communiqué de presse suite à la suspension de ces prestations. Le texte ajoute que cette décision a été prise après des pépins techniques et artistiques, mais les organisateurs regrettent ces scènes qui n’avaient pas leur place dans un tel spectacle…
L’association précise que de tels débordements ne se reproduiront pas et que le producteur de ce spectacle en a tiré toutes les conséquences…
Comprenons-nous bien : il ne s’agit pas ici d’émettre un jugement de valeur sur telle ou telle chose, après tout les libertés individuelles et la liberté artistique ont aussi leur place dans la Tunisie post révolutionnaire, il s’agit juste de dire qu’il est bon qu’il y ait des cases pour chacun, pour chaque chose. Chaque chose à sa place. C’est un solide gage de coexistence pacifique…
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