Le professeur de droit constitutionnel, Abderrazak Mokhtar, a a souligné dans une déclaration faite à Tunisie Numérique qu’il faut aborder la question de l’efficacité de la nouvelle constitution, car la constitution qui a été annoncée hier soir ne prévoit pas d’équilibre entre les pouvoirs.
Il a précisé que le projet de constitution prévoyait un pouvoir législatif fragmenté, réparti et contesté entre le parlement et le conseil des régions considérant ainsi le dernier conseil d’inconnu et d’étranger dans la constitution, et qu’il sera découvert plus tard à travers une loi organisationnelle.
Il a ajouté qu’il y a une grande restriction sur les moyens possibles qui étaient mises en place par l’autorité législative et qui est presque impossible, pour retirer la confiance du gouvernement.
Quant à la relation avec le Conseil des régions, ses tâches ne sont pas claires, et peut-être que dans les prochains jours ce sera un conseil supérieur à la Chambre des représentants, selon ses dires.
Dans le même contexte, Mokhtar a indiqué que le mode de scrutin n’était pas précisé pour l’Assemblée des représentants du peuple et qu’il n’était pas précisé s’il était direct ou indirect, ce qui peut être une introduction à un étrange mode dans chaque constitution…
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