L’Organisation tunisienne des jeunes médecins (Otjm) a annoncé ce jeudi la conclusion d’un accord visant à résoudre le problème de pénurie de médecins internes dans les hôpitaux universitaires des gouvernorats du Grand Tunis, de Nabeul et de Bizerte.
Cette décision marque une étape importante dans l’amélioration des conditions de travail des personnels soignants.
Un nombre de médecins internes doublé
Selon l’Otjm, les solutions adoptées permettront de porter le nombre de médecins internes à plus du double du nombre requis, initialement fixé à 200. Les nouveaux recrutements incluent des médecins internes n’ayant pas réussi le concours de spécialisation en médecine.
Ces derniers seront engagés sous des contrats de prestation de services pour une durée d’un an, avec une prise de fonction effective prévue pour le 15 janvier 2025.
Une protestation qui a porté ses fruits
Depuis le 4 novembre 2024, les médecins internes avaient boycotté leurs stages pour dénoncer une surcharge de travail excessive, atteignant jusqu’à 100 heures par semaine. Cette situation pesait lourdement sur les soignants, déjà débordés dans des hôpitaux en sous-effectif.
L’accord vise à rétablir un équilibre dans les charges de travail et à offrir une meilleure organisation dans les centres de stage. L’Otjm invite désormais les médecins internes à choisir leurs affectations et à rejoindre leurs postes dans les plus brefs délais.
Engagement pour réformer le secteur de la santé
L’organisation a affirmé son rôle actif dans le suivi du processus de recrutement et a réitéré son engagement à privilégier le dialogue et la concertation pour répondre aux défis du secteur de la santé.
L’Otjm appelle également à poursuivre les réformes nécessaires dans l’intérêt des citoyens tunisiens.
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