Le 18 décembre, l’Union européenne et le Kenya ont franchi une étape capitale en signant un accord de partenariat économique.
Cet accord, en discussion depuis plusieurs années, ouvre une nouvelle ère pour les échanges commerciaux, offrant un accès privilégié au marché européen pour les produits kényans.
Un traité avantageux
Désormais, les produits kényans bénéficient d’un accès total, exempt de droits et de quotas, au marché européen. En retour, les pays européens ont l’opportunité de voir leurs produits bénéficier de réductions tarifaires lorsqu’ils seront proposés sur le marché kényan. Cette relation gagnant-gagnant, célébrée par les acteurs impliqués dans ces négociations, promet de stimuler les échanges commerciaux.
Le marché européen représente déjà 20 % des exportations kényanes, principalement dans le secteur agricole. Avec un total d’échanges évalué à 3,3 milliards d’euros, ces chiffres ont connu une impressionnante croissance de 27 % en seulement cinq ans.
Contrer la présence chinoise
Ce traité, bien que devant encore être ratifié par les parlements kényan et européen, marque un jalon significatif dans la volonté européenne de consolider ses relations commerciales avec les nations africaines. Il vise également à contrer l’influence croissante de la Chine sur le continent.
En effet, la Chine a déjà investi massivement au Kenya, notamment dans le financement et la construction de la ligne ferroviaire reliant Nairobi à Mombasa, un projet de 5 milliards de dollars.
D’autres pays africains, prêts à suivre ?
L’UE espère que cette avancée majeure incitera d’autres nations africaines à suivre le même chemin. En 2014, la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) avait entamé des pourparlers similaires avec l’UE.
Le Rwanda, l’Ouganda, le Burundi et la Tanzanie avaient exprimé leur intérêt pour un accord commercial similaire. Bien que toutes ces nations aient trouvé un accord, seul le Kenya a franchi le pas de la ratification jusqu’à présent.
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