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Adoption historique d’un vote à l’ONU exigeant la fin de l’occupation israélienne en Palestine

Adoption historique d’un vote à l’ONU exigeant la fin de l’occupation israélienne en Palestine

Le mercredi 18 septembre 2024, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté un vote historique exigeant d’Israël de mettre fin à son occupation des territoires palestiniens de 1967 d’ici 12 mois.

Ce vote, largement salué par les pays arabes et islamiques ainsi que par la communauté internationale, est perçu comme un moment déterminant pour la justice internationale et la reconnaissance des droits du peuple palestinien. Cependant, Israël rejette ce vote, qualifiant la décision de déconnectée de la réalité.

Une victoire palestinienne et un large soutien international

Le projet de résolution, présenté par la délégation palestinienne, a recueilli 124 voix favorables, avec 43 abstentions et seulement 14 voix contre. Ce résultat est vu comme une déclaration claire de l’Assemblée générale, exigeant la fin immédiate de l’occupation israélienne, le démantèlement des colonies illégales, et l’évacuation de tous les colons des territoires occupés, y compris Jérusalem-Est.

La Palestine a salué cette décision comme une victoire décisive, remerciant les États membres ayant soutenu ce texte. Le ministre des Affaires étrangères palestinien a qualifié ce vote de “moment historique” pour le peuple palestinien, soulignant le soutien massif de la communauté internationale à leur lutte pour l’autodétermination.

Réactions des pays arabes et islamiques

La Tunisie a voté en faveur d’une résolution présentée par la Palestine à l’Assemblée générale des Nations Unies, soutenant l’avis consultatif de la Cour internationale de justice sur les pratiques d’occupation israéliennes. L’ambassadeur tunisien, Tarek Ladeb, a salué cet avis historique et appelé la communauté internationale à agir pour mettre fin aux crimes de guerre contre les Palestiniens, en particulier à Gaza, où plus de 145 000 personnes ont été tuées ou blessées. Il a souligné la nécessité d’une réponse internationale ferme pour restaurer la confiance dans les institutions onusiennes.

Plusieurs pays arabes et islamiques, dont l’Arabie saoudite, le Qatar, la Jordanie et les Émirats arabes unis, ont accueilli favorablement la décision onusienne. Le ministère des Affaires étrangères saoudien a exprimé son espoir de voir des actions concrètes pour résoudre la crise palestinienne, tout en soulignant que ce vote reflète la justesse de la cause palestinienne.

Le Qatar, par ailleurs, a réitéré son engagement pour une solution basée sur la création d’un État palestinien souverain avec Jérusalem-Est comme capitale, tandis que la Jordanie a insisté sur la nécessité d’imposer la mise en œuvre du vote et de freiner l’expansion des colonies.

L’isolement d’Israël sur la scène internationale

L’adoption de cette résolution met en lumière l’isolement croissant d’Israël au sein de la communauté internationale. La majorité des États membres de l’ONU ont affiché leur soutien à la cause palestinienne, tandis qu’Israël et quelques alliés ont dénoncé ce texte.

Le rejet israélien de cette résolution est perçu comme une tentative de minimiser les répercussions d’un vote internationalement reconnu. Le gouvernement israélien persiste dans sa politique de colonisation et affirme avoir des droits exclusifs sur les terres de Cisjordanie.

Un appel à des mesures concrètes

Outre les déclarations de soutien, l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et le Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont appelé à des actions concrètes. Ils ont exhorté les États membres à faire respecter la législation internationale et à tenir Israël responsable de ses violations du droit international. De plus, ils demandent un boycott des produits provenant des colonies israéliennes illégales.

Ainsi, alors que ce vote marque une étape significative pour les droits du peuple palestinien, la mise en œuvre de la résolution reste incertaine. Israël, fort du soutien américain, continue de mener des opérations militaires dans la région, ce qui complique la situation humanitaire. La communauté internationale est désormais confrontée à la tâche difficile d’assurer la traduction de cette décision historique en actes concrets.

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