Comme on pouvait s’y attendre le mouvement Ennahdha est monté au front hier samedi 6 mai pour défendre un des leurs, Sahbi Attig, les autres dirigeants et toutes les figures politiques qui ont maille à partir avec la justice. Le communiqué demande aux autorités de traiter de manière équitable tous les citoyens tunisiens et les invite à ne pas instrumentaliser la justice dans des combats politiques.
Rappelons qu’Attig a été interpellé hier par la police des frontières à l’aéroport de Tunis-Carthage avant son embarquement pour la Turquie où il devait prendre part à un séminaire, a indiqué son épouse Zeineb Mraihi. Les agents lui ont signifié qu’il fait l’objet d’un mandat d’arrêt. Ennahdha y voit une campagne orchestrée pour neutraliser les responsables de l’opposition.
A noter que c’est le Parquet auprès du Tribunal de première instance de l’Ariana qui a ordonné à la Police judiciaire de mettre la main sur l’ancien chef du groupe parlementaire d’Ennahdha. Le communiqué du mouvement crie à la “fausse accusation, portée par un individu qui a déjà déposé plusieurs plaintes diffamatoires contre Attig”.
Sa femme a été un peu plus précise : Elle évoque une personne qui déclare avoir volé 1,5 million de dinars chez l’ancien député. Elle a affirmé que les autorités avaient refusé de dévoiler l’identité du présumé cambrioleur…
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