Le doyen des juges d’instruction près le tribunal de première instance de Tunis a annoncé la clôture de l’enquête sur le décès de l’ancien député Jilani Daboussi. L’affaire a été renvoyée devant la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis, qui statuera sur les suites judiciaires à donner.
Des inculpations qui ciblent plusieurs figures politiques et médicales
L’enquête a débouché sur l’inculpation et l’émission de mandats de dépôt contre plusieurs personnalités, dont une ancienne médecin du service pénitentiaire et un cadre judiciaire à la retraite.
Parmi les accusés figurent également l’ancien ministre de la Justice et dirigeant du parti Ennahdha, Noureddine Bhiri, ainsi que Mondher Ounissi, un autre cadre du même parti ayant exercé comme conseiller au ministère de la Santé.
Mesures restrictives pour l’ancien ministre de la Santé
En revanche, Abdelatif Mekki, ancien ministre de la Santé, a été laissé en liberté mais reste soumis à des mesures préventives strictes, notamment une interdiction de voyager et une interdiction de s’exprimer dans les médias et sur les réseaux sociaux.
Une affaire complexe
Le décès de Jilani Daboussi, ancien député, avait suscité une vive controverse, avec des accusations de négligence et de responsabilité partagée entre plusieurs institutions. L’instruction menée par le doyen des juges d’instruction a permis d’éclaircir certains aspects de l’affaire, conduisant à ces décisions judiciaires.
Le dossier étant désormais devant la chambre d’accusation, celle-ci décidera des prochaines étapes à suivre, y compris un éventuel renvoi des accusés devant un tribunal pour un procès.
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