La Cour d’appel de Tunis, à travers sa chambre spécialisée dans les affaires de corruption financière, a rejeté la demande de libération d’un ancien président-directeur général (PDG) d’une banque publique, impliqué dans une affaire liée à l’homme d’affaires Youssef Mimouni.
Une affaire de corruption financière et administrative
L’enquête menée par le pôle judiciaire financier a conduit à l’incarcération de plusieurs personnalités, dont Youssef Mimouni lui-même, ainsi qu’un ancien directeur général et un cadre d’une banque publique. Un consultant en droit et en gestion a également été placé en détention préventive.
L’affaire porte sur des soupçons de corruption financière et administrative dans le cadre d’un accord de règlement conclu entre la banque publique et Youssef Mimouni. Ce règlement faisait suite à un contentieux judiciaire relatif à un prêt bancaire dont l’attribution et la gestion auraient été entachées d’irrégularités.
Un refus de libération confirmé pour plusieurs accusés
Le tribunal a déjà confirmé le maintien en détention d’un avocat impliqué dans cette affaire. Ce dernier avait déposé une demande de libération, mais celle-ci a été rejetée par la chambre spécialisée en corruption financière de la Cour d’appel. Cette décision s’inscrit dans la continuité d’une approche stricte adoptée par la justice tunisienne dans les dossiers de malversations financières.
L’affaire, qui suscite une grande attention dans le milieu bancaire et économique tunisien, met en lumière la nécessité d’un renforcement des mécanismes de contrôle et de gouvernance dans les institutions financières publiques. Elle illustre également la volonté des autorités judiciaires d’accentuer la lutte contre la corruption, en ciblant aussi bien les hommes d’affaires que les hauts responsables administratifs impliqués dans des transactions suspectes.
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