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Hichem ben Ahmed, Tahya Tounes : Face à la crise mondiale, le bilan global du gouvernement est positif

Hichem ben Ahmed, Tahya Tounes : Face à la crise mondiale, le bilan global du gouvernement est positif

Je lis ces jours-ci mille initiatives émouvantes, deux mille actions de solidarité, tellement de projets humanistes, c’est émouvant et touchant.
Nous sommes un peuple qui n’a finalement jamais raté ses rendez-vous avec l’Histoire.

Et je lis aussi de nos acteurs politiques des réactions critiques, elles sont normales, mais quelquefois agressives, et c’est excessif, sur l’action du Gouvernement.

Nous avons la chance d’être en démocratie et qu’il est juste que le travail du gouvernement se déroule sous le contrôle de l’ARP et bien sûr de la société civile.

Les critiques, elles sont indispensables, c’est bien, mais elles doivent être, ça me semble indispensable, également constructives.

Il est bon de rappeler quelques vérités que les angoisses et les inquiétudes justifiées de ces temps incertains peuvent nous faire oublier.

Face à cette crise mondiale, le bilan global des choix de ce Gouvernement est positif.

Ailleurs, des pays bien plus riches, des démocraties bien plus anciennes, en sont à gérer des cimetières débordés, des hôpitaux asphyxiés et des arbitrages tragiques pour savoir qui soigner et qui « abandonner » …

En Tunisie, des décisions essentielles ont été prise très tôt, de la fermeture des frontières, aux contrôle des aéroports, en passant par les autres limitations des déplacement tel que le confinement etc.

L’approvisionnement en nécessités de base (soins, alimentation etc) a été sauvegardé malgré une économie mise en arrêt brutal.

Une politique sociale pour les plus démunis a été mise en place et il semble qu’elle commence enfin à bien fonctionner.

Tout cela est dû, à mon avis, au travail acharné d’une équipe gouvernementale qui, à peine installée, a affronté un cataclysme mondial, totalement inédit.
Le tout relayé par une administration mobilisée et patriote.

En tant qu’ancien Commis de l’Etat,je sais combien ces postes sont quelques fois épuisants malgré l’honneur et le plaisir de servir, avec humilité.

Vous êtes appelés à prendre des décisions essentielles, à travailler sans horaires sans repos au détriment de votre famille et quelquefois de votre santé… Et ça, ce n’est qu’en temps de paix !

Alors imaginons ce que subissent ces femmes et ces hommes qui sont aux responsabilités aujourd’hui, et qui doivent depuis plusieurs semaines, gérer une situation intenable, sans beaucoup de moyens et sous une terrible pression quotidienne.

Est-il vraiment utile, est-il bénéfique pour nous tous, pour le pays, de vouloir les écarter dès qu’ils font un pas, même si c’est un faux-pas ? N’est-il pas plus judicieux de les pousser, tout simplement, à corriger ?

Une grande partie de la population a peur de demain, de cet ennemi invisible, peur pour son avenir, pour sa santé et celle de ses enfants.

Nous déversons commodément notre angoisse et nos peurs sur un gouvernement pourtant chargé de nous sortir de la tourmente.

Ces choix, bon ou mauvais, sont en tout état de cause, animés, je pense, de bonnes intentions.

Je rappelle encore une fois que l’ennemi est ailleurs et il s’appelle Covid.

Nous sommes en guerre et nous sommes fragiles. L’heure est à l’union devant ce danger.

Le temps des bilans viendra et nous saurons être vigilants.

Le gouvernement et toutes les structures de l’Etat se battent et essayent de faire de leur mieux, avec des femmes et des hommes épuisés mais mobilisés.

En tant que député je reste attentif à leur travail et réagis quand ça me semble nécessaire.

Tous ne sont pas de mon bord politique, mais cela est aujourd’hui le dernier de mes soucis.
Je m’inquiète plus de voir une solidarité nationale qui peut se fissurer devant les difficultés, que de me préoccuper de calculs purement politiques.

Nous traversons une des plus grandes tempêtes de notre Histoire, ne tapons pas sur l’équipage.

Nos institutions démocratiques fonctionnent et sont mises à l’épreuve. Ne les détruisons pas.

Aujourd’hui c’est tout le pays, toute la Tunisie qui doit se mobiliser contre un péril qui n’est pas encore vaincu.

Les tunisiens l’ont prouvé de par le passé, ils sauront inventer des opportunités économiques et industrielles dans le monde post-Covid.

Notre volonté, notre position géographique, notre savoir faire nous aideront à construire l’avenir et même un avenir meilleur.

Quant à nos querelles politiques, nous y reviendrons bien sûr, pour le plus grand bien de notre démocratie.

Pour le moment l’heure est à l’union, à la solidarité nationale.

Je suis optimiste pour notre chère et bien aimée Tunisie.

La Confiance n’exclut pas le contrôle, sachons contrôler.
Le contrôle n’exclut pas la bienveillance.
Soyons bienveillants.

 

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