Dans une déclaration accordée à Tunisie Numérique, Ahmed Souab a expliqué que même dans le cadre de l’application de l’article 80 de la Constitution, le Président de la République Kais Saied n’est pas autorisé à avoir la mainmise sur le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM).
L’avocat Ahmed Souab a précisé qu’une bonne application de l’article 80 induit à “un retour au fonctionnement régulier des pouvoirs publics” et non à un renversement du régime et à une suppression des institutions Constitutionnelles existantes.
“Avoir la mainmise sur le Conseil Supérieur de la Magistrature confirmera et prouvera la Théorie selon laquelle Kais Saied a orchestré un coup d’Etat complétée par une accaparation des pouvoirs comme l’a fait Ben Ali à une époque” a-t-il indiqué.
Laissez un commentaire