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Alger ose : Une série d’accords avec la Russie, attention à la colère occidentale

Alger ose : Une série d’accords avec la Russie, attention à la colère occidentale

L’Algérie n’en démord pas : “Business as usual” avec la Russie en dépit du fait que Moscou soit mis sur le banc des accusés pour son incursion en Ukraine. Contre vents et marées la Commission intergouvernementale mixte algéro-russe aura bien lieu, à partir de ce mercredi 28 septembre à Alger. C’est la 10ème session du genre…

Depuis le 26 septembre jusqu’à hier mardi, des experts des deux pays ont mis sur la table tous les dossiers économiques, commerciaux, scientifiques et techniques, a fait savoir le ministère de l’Agriculture et du Développement rural dans un communiqué repris par Algérie 360°. Le but de la manoeuvre est de préparer la signature d’accords dans les secteurs de l’énergie, des transports, de l’enseignement supérieur et du commerce…

Le directeur général de la direction Europe du ministère algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a appelé de ses voeux «le développement et l’approfondissement des relations bilatérales (…). Les relations entre nos deux pays connaissent un bond en avant dans le cadre de la préparation de l’annonce du partenariat stratégique approfondi», a-t-il ajouté.

Le partenaire russe a embrayé en déclarant qu’“en termes d’échanges commerciaux entre les deux pays, l’Algérie est le deuxième partenaire de la Russie en Afrique, avec des échanges s’élevant à près 3 milliards de dollars en 2021″.

Alors que très peu de pays avaient osé recevoir le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, Alger l’a fait en mai 2022. Et jusqu’ici aucun reproche ne lui a été fait, en tout cas pas officiellement, un haut responsable de l’OTAN s’était même rendu en Algérie deux jours après la visite de Lavrov. Reste à savoir combien de temps Alger va pouvoir jouer les équilibristes entre ses partenaires occidentaux et la Russie…

Le président turc était sur la même ligne depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, mais c’est terminé,Washington vient de siffler la fin de la récréation. Alger s’attirera-t-il prochainement les foudres des Occidentaux ?

On sait que l’Algérie a moins de faiblesses conjoncturelles que la Turquie, elle est moins prenable en ce moment grâce surtout à sa bonne santé financière. Mais tout cela tient à un fil : La stabilité politique et économique du pays. On verra jusqu’où le président algérien, Abdelmajid Tebboune, pourra pousser ses pions… vers les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud).

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