Le Haut conseil de l’énergie installe ses quartiers. Ses membres ont été officiellement mandatés hier mardi 19 avril par le président algérien, Abdelmadjid Tebboune. Cet organisme a pour mission l’élaboration de la politique énergétique nationale, son suivi et son évaluation pour impulser la transition énergétique.
L’après-pétrole est déjà dans toutes les têtes. L’Algérie tire des revenus très conséquents de ses hydrocarbures, surtout dans cette conjoncture marquée par une forte tension sur les marchés mondiaux, mais le pétrole et le gaz ne sont pas éternels alors que les énergies renouvelables le sont. Et il faut justement profiter du gonflement du matelas des devises du fait de la flambée des prix pour amorcer le virage de l’économie verte. L’Algérie a un sacré retard sur son voisin, le Maroc, mais avec la manne des hydrocarbures Alger a les moyens d’aller très vite…
Parmi les priorités du Haut conseil de l’énergie figure un nouveau modèle de développement fondé sur un nouveau mode de production et de consommation de l’énergie. Cela passe par l’adoption et le développement d’énergies nouvelles pour le pays. La prise en compte des impératifs environnementaux et écologiques, déjà évoqués par Tebboune en janvier dernier, sera un des axes majeurs de cette transition énergétique…
Il est également question de nouer des partenariats stratégiques avec d’autres pays pour définir les meilleures stratégies dans un contexte de changement climatique et de bouleversements planétaires…
A noter que le Haut conseil de l’énergie est présidé par le chef de l’Etat ; le Premier ministre, le ministre de la Défense, le ministre des Affaires étrangères, le ministre de l’Intérieur, le ministre des Finances, le ministre en charge de l’Energie, le ministre chargé de la Transition énergétique et des Energies renouvelables ainsi que le ministre chargé de la Recherche scientifique siègent dans ce conseil…
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