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Algérie : Américains, Britanniques…, ils courent pour les contrats d’armement de 22 milliards d’euros

Algérie : Américains, Britanniques…, ils courent pour les contrats d’armement de 22 milliards d’euros

Les projets de l’Algérie avec la Russie inquiètent. Mais pour le moment ce qui intéresse surtout ses partenaires ce sont les 22 milliards d’euros qu’Alger décaissera cette année pour s’armer. Pas plus tard que le 26 février le ministre britannique des Forces armées, James Heappey, était en Algérie. Hier dimanche 5 mars c’était au tour de la sous-secrétaire d’État américaine en charge du contrôle des armements de descendre à Alger. Elle y restera deux jours…

Le département d’État américain, qui a annoncé la visite dans un communiqué, a indiqué que Bonne D. Jenkins se réunira à Alger avec de hauts responsables gouvernementaux pour plancher sur «des questions d’intérêt commun, notamment les efforts visant à approfondir la coopération bilatérale en matière de sécurité afin de relever les défis communs en matière de sécurité régionale».

Bien entendu le texte ne mentionne pas des contrats d’armement mais personne n’est dupe, si Washington a dépêché Mme Jenkins à Alger c’est aussi pour avoir sa part du gâteau, surtout quand on sait que le président Abdelmadjib Tebboune se rendra en mai prochain à Moscou et que le gros de son budget militaire pourrait y être dépensé

Les Britanniques également courent derrière l’enveloppe algérienne. James Heappey a rencontré à Alger le chef d’état-major de l’armée, le général d’armée Said Chanegriha et le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani. «Le Royaume-Uni est ouvert et désireux de coopérer avec l’Algérie en matière d’industrialisation de la défense», avait déclaré le ministre britannique dans un entretien avec TSA…

Des «des pays comme l’Algérie, en tant que leader régional, ont un rôle unique à jouer pour assurer la sécurité et la stabilité en Afrique du Nord et au Sahel», a-t-il ajouté. C’est aussi ce que pense la France, d’ailleurs le patron de l’armée algérienne était à Paris en janvier dernier. Mais tout ce qui a été conclu là-bas a été gelé à cause des bisbilles diplomatiques entre la France et l’Algérie depuis l’affaire Bouraoui…

A noter que début février le chef du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (Africom), le général Michael Langley, était en Algérie pour y rencontrer le chef de l’Etat et le général Chanegriha. Donc il y  a des chances qu’Américains et Britanniques se taillent la part du lion dans le budget militaire colossal de l’Algérie. A moins que Moscou les coiffe tous au poteau et rafle la mise…

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