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Algérie : Comment la bureaucratie étouffe les projets finalisés et fixe les jeunes dans le chômage

Algérie : Comment la bureaucratie étouffe les projets finalisés et fixe les jeunes dans le chômage

L’indolence des agents du secteur public et l’extrême lourdeur des procédures administratives ne sont pas une nouveauté en Algérie. Mais quand tout cela plombe des pans de l’économie et gèle des dizaines d’emplois dans un pays où le chômage est endémique, ça devient impardonnable…

La wilaya de Annaba brille par ses projets bien élaborés, finis sur le papier à 100% mais qui n’ont toujours pas démarré, rapporte El Watan ce mardi 21 décembre 2021. Pourtant les ministres de l’Industrie se sont relayés sur les lieux, avec moult engagements, in fine aucune avancée sur le terrain. Au moins 3 projets sont toujours dans les cartons, en dépit des dizaines de millions d’euros décaissés pour que des centaines de jeunes sortent de l’inactivité. Toujours cette bureaucratie mortifère…

Censée s’installer dans la zone de Koudiet Merah, à Aïn Berda, une unité de transformation du plastique a été ficelée depuis 2012. L’usine attend un crédit d’exploitation, mais voilà les banques freinent des quatre fers. Pas moins de 140 emploi directs et au moins autant d’emplois indirects sont ainsi gelés depuis près de 10 ans, alors que la région en a bien besoin…

Dans la zone industrielle de Aïn Sayd (Aïn Berda), deux autres programmes, de la même taille, subissent le même sort. Le premier produira à terme du verre et transformera de l’aluminium et des métaux non ferreux. Toutes les études sont bouclées depuis 2020, mais il y a un hic : les autorités ont mis la charrue avant les boeufs, puisque la zone industrielle de Aïn Sayd n’a même pas d’électricité !

 

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