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Algérie-Espagne : Des mesures qui feront mal, le gaz est dans toutes les têtes

Algérie-Espagne : Des mesures qui feront mal, le gaz est dans toutes les têtes

L’Algérie joint les actes aux paroles. Après avoir officiellement annoncé la fin des relations avec l’Espagne, les autorités algériennes ont ordonné la suspension immédiate de toutes les transactions financières et commerciales entre les deux pays. Le délégué général de l’Association Professionnelle des Banques et des Etablissements financiers (APBEF) a donné aux directeurs généraux des banques et des établissements financiers des directives dans ce sens…

Suite à la suspension du traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération avec le Royaume d’Espagne, il vous est demandé de procéder au Gel des domiciliations bancaires des opérations de commerce extérieur de produits et de services, de et vers l’Espagne, et ce, à compter du jeudi 09 juin 2022“, dit la note envoyée aux patrons des banques et établissements financiers. Il leur a été demandé d’appliquer strictement cette disposition…

L’Espagne subit-là les conséquences de ses bravades et coups de canif dans ses relations avec l’Algérie. Les choses allaient bien tant que Madrid s’en tenait à sa neutralité dans l’épineux dossier du Sahara occidental, ce que d’ailleurs la plupart des partenaires de l’Algérie s’évertuent à faire. Mais voilà, l’Espagne a cédé aux sirènes du Maroc. Mal lui en a pris…

Pourtant les autorités algériennes se sont gardées de toute réaction épidermique suite au rapprochement entre Rabat et Madrid ; et quand les deux parties ont annoncé le réchauffement de leurs liens et des projets communs, allant même jusqu’à manifester publiquement l’adhésion des Espagnols au projet de Rabat sur le Sahara occidental, Alger a gardé son calme. Et même mieux : Les livraisons de gaz algérien sont passées de 8 à 10,5 milliards de M3/an. Mais il a fallu que Madrid multipliât les provocations, jusqu’à irriter au plus haut point les Algériens…

Et maintenant les Espagnols crient et courent pour s’assurer que les Algériens ne vont pas sabrer le produit le plus prisé en ce moment : Le gaz. Mais il fallait peut-être y penser avant de fouler au pied le traité d’amitié et de bon voisinage avec Alger…

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