Dans un entretien captivant avec le journal français L’Opinion, Le président algérien Abdelmadjid Tebboune aborde les tensions actuelles entre l’Algérie et la France, répondant aux critiques, clarifiant la position algérienne sur des sujets clés, répondant directement aux attaques de l’extrême droite et évoquant les accords historiques et les relations diplomatiques.
Réponses aux critiques de l’extrême droite :
Face aux déclarations d’Éric Ciotti et Jordan Bardella, Tebboune a répliqué : « Ce sont des ‘analphabétises’. Les responsables du RN ne connaissent que l’utilisation de la force. » Il a ajouté, « Personnellement, je distingue la majorité des Français de la minorité de ses forces rétrogrades et je n’insulterai jamais votre pays. »
Le dossier du Sahara Occidental :
Discutant de la marocanité du Sahara Occidental, Tebboune a averti Emmanuel Macron : « Vous faites une grave erreur ! Vous n’allez rien gagner et vous allez nous perdre. » Il a souligné le rôle de la France comme « protecteur de la légalité internationale » en vertu de son statut au Conseil de sécurité.
Échanges vigoureux avec Marine Le Pen :
En réponse à Marine Le Pen, Tebboune a déclaré : « Moi, je m’interroge sur la manière dont Madame Le Pen va s’y prendre si elle parvient au pouvoir : veut-elle une nouvelle rafle du Vel d’Hiv et parquer tous les Algériens avant de les déporter ? »
Aide au développement et indépendance économique :
Sur l’aide au développement, Tebboune a précisé : « Cela relève d’une profonde méconnaissance de l’Algérie. C’est de l’ordre de 20 à 30 millions par an. Le budget de l’État algérien est de 130 milliards de dollars et nous n’avons pas de dette extérieure. »
Coopération et tensions sécuritaires :
Commentant la coopération sécuritaire, Tebboune a critiqué Bruno Retailleau : « Tout ce qui est Retailleau est douteux compte tenu de ses déclarations hostiles et incendiaires envers notre pays. »
Immigration et politique d’extradition :
Concernant l’immigration, Tebboune a affirmé : « Nous avons accordé 1.800 laissez-passer consulaires l’année dernière. Mais il faut respecter les procédures légales. »
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