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Algérie-Italie : Même avec l’extrême droite “Business as usual” et du gros

Algérie-Italie : Même avec l’extrême droite “Business as usual” et du gros

L’ex-chef du gouvernement italien, Mario Draghi, a assuré les arrières de son pays en signant de gros contrats avec l’Algérie, notamment dans les hydrocarbures. C’était en juillet 2022. Le successeur de Draghi, Giorgia Meloni, est actuellement à Alger pour bétonner ces accords. De nombreux ministres italiens font partie du voyage. Le signal est donné : Que ce soit avec la gauche ou l’extrême droite, rien ne plombera la dynamique entre les deux pays. “Business as usual“…

La délégation italienne a débarqué hier dimanche 22 janvier à Alger, accueillie par le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane. Cette «visite de travail amicale» a un menu très garni, notamment une série de rencontres avec des décideurs du premier exportateur de gaz en Afrique, rapporte ce lundi Le Figaro.

Il sera question d’un gros dossier sur le partage de la production pétrolière et gazière, pour un investissement de 4 milliards de dollars. Des ténors du secteur énergétique seront de la partie, dont le géant italien Eni. Le but est de trouver une alternative durable à la dépendance de l’Italie des hydrocarbures russes. Rappelons que le français TotalEnergies et l’américain Occidental sont également partants pour ces projets…

On a appris que le volume du gaz acheminé vers l’Italie va monter très prochainement. A noter qu’avant l’incursion russe en Ukraine, l’Italie importait 95% du gaz qu’elle grillait, dont près de 40% étaient livrés par la Russie. Embargo européen oblige, Rome s’appuie davantage sur l’Algérie, qui était déjà sa deuxième source d’approvisionnement. Le géant Eni opère dans la pays depuis 1981 et pilote avec la compagnie algérienne des hydrocarbures – Sonatrach – le gazoduc TransMed qui fait la jonction avec l’Italie, en passant par la Tunisie.

Eni est tellement ancré en Algérie que les autorités l’ont sollicité en novembre dernier pour doper la production d’énergies renouvelables. C’est dire la solidité des liens entre les deux pays.

Enfin sachez que Giorgia Meloni sera reçue par le président Abdelmadjid Tebboune ce lundi, d’après l’agence de presse italienne ANSA.

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