« Celle qui ne sait pas rouler du couscous est une menace pour sa famille » telles ont été les déclarations de la ministre algérienne de la Culture, Malika Bendouda le 19 décembre 2020 à l’occasion des Journées Nationales Consacrées au Couscous Algérien.
La ministre a poursuivi qu’ « une femme qui ne sait pas préparer le couscous, c’est-à-dire le processus de la transformation de la semoule en couscous avant de le cuire, constitue une menace pour sa famille“, expliquant que ce produit de base est étroitement lié à la nature de la région agricole et culturelle.
Les déclarations de la ministre algérienne de la Culture ont déclenché un large débat entre ceux qui les qualifient «d’infructueuse», « honteuses », « scandaleuses » ou encore « sexistes » et ceux qui lui ont donné raison, car le couscous est indispensable dans les foyers algériens, même si son ingrédient principal est abondant dans les magasins.
Rappelons que mercredi dernier, l’UNESCO avait inscrit le couscous au patrimoine mondial immatériel, au nom des pays suivants : l’Algérie, la Tunisie, la Mauritanie et le Maroc.
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