Economie

Algérie : Le cadeau du ciel, qui comblera l’énorme déficit budgétaire

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L’Algérie va mal, comme ses voisins, comme d’ailleurs le reste du monde. La pandémie du coronavirus est passée par là. Les cours du pétrole ont atteint des niveaux historiquement bas. Et pour un pays dont les finances publiques dépendent des recettes du brut, beaucoup trop, ça ne pardonne pas. Mais un miracle – enfin du point de vue des Algériens – s’est produit. Les prix du brut à l’international se sont mis à monter, monter…

On n’en a pas fini avec la crise du coronavirus, mais les choses vont nettement mieux à l’échelle planétaire. Et les économies des pays aiment ça. L’industrie repart un peu partout dans le monde et les carnets de commande des entreprises se garnissent de nouveau. Le secteur du pétrole aime ça. Et le pétrole l’Algérie en a beaucoup. «Le prix référentiel du baril de pétrole a été fixé à 45 dollars, alors que le prix du baril est actuellement aux environs de 85 dollars“. Le Premier ministre et ministre algérien des Finances, Aïmene Benabderrahmane, n’a pas boudé son plaisir en s’adressant aux membres de la Commission des finances de l’Assemblée populaire nationale (APN).

«L’Algérie est l’un des rares pays dans la région où la dette intérieure atteint des niveaux faibles, et qui n’a pas eu recours à l’endettement extérieur durant la période de la crise sanitaire en dépit de ses répercussions sur les économies du monde, et ce, grâce aux mesures adoptées par les pouvoirs publics en la matière», a dit fièrement Benabderrahmane, rapporte El Watan.com ce 26 octobre 2021. Le voisin tunisien ne peut pas en dire autant. Le Maroc lui, semble-t-il, a déjà trouvé la solution à ses épineux problèmes financiers.

Voilà, c’est dit : l’Algérie va se payer le luxe de ne pas tourner la planche à billets et de bouder superbement le FMI et compagnie. L’énorme trou budgétaire algérien ne sera donc plus qu’un mauvais souvenir, dit-on…

 

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Publié par
Souleymane Loum