Le dernier épisode entre la France et l’Algérie a été très tumultueux. Vous me direz que ce n’est pas nouveau dans les relations historiquement tourmentées entre Alger et Paris, surtout quand on exhume les blessures de la guerre. Mais le président français, Emmanuel Macron, avait répété qu’il n’était pas question de revenir en arrière dans le processus de réconciliation qu’il a qualifié d’irréversible. La campagne électorale n’a pas empêché le président-candidat de dépêcher à Alger son très sémillant chef de la diplomatie, Jean-Yves le Drian, qui lui a déjà rendu bien des services dans ce sens…
Le Drian évoquera ce mercredi 13 avril à Alger, dans le cadre d’une visite de travail, les grands dossiers entre les deux pays ainsi que les sujets chauds du moment, dans la région et ailleurs dans le monde rapporte Algérie 360°. Lors de son dernier voyage en Algérie, le ministre français des Affaires étrangères avait émis le souhait que le dialogue amorcé contribue à la relance des relations entre l’Algérie et la France…
«Renouer une relation de confiance entre les deux pays, marquée par le respect de la souveraineté de chacun, et regarder vers l’avenir pour travailler sur la relance du partenariat», avait indiqué Le Drian en décembre dernier à Alger. Son déplacement en pleine campagne électorale française est la manifestation du positionnement du président-candidat en faveur de liens forts avec Alger. Une attitude qui tranche avec la dureté des propos du malheureux candidat à la présidentielle Eric Zemmour ; avant lui la rivale de Macron au second tour de l’élection présidentielle, Marine Le Pen, avait déclaré qu’elle n’hésiterait pas à fermer le robinet des visas aux Algériens…
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