Le président français, Emmanuel Macron, a dépêché à Alger son atout-maître, le chef de la diplomatie et ancien ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. C’est lui que Macron envoie sur tous les théâtres chauds en Afrique, de par sa fine connaissance du terrain et ses entrées dans presque tous les palais du continent. Il ne sera pas de trop pour déminer le terrain après les propos de Macron, en octobre dernier, sur une Algérie qui se victimise en permanence et surfe à fond sur les horreurs de la colonisation.
Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, avait très mal encaissé ce discours explosif qui avait été rapporté par le journal Le Monde, allant jusqu’à couper tous les ponts avec la France. Mais il semble que de l’eau ait coulé sous les ponts depuis, après le rapprochement très habile opéré par le chef de l’Etat français. Le Drian a conversé hier mercredi 8 décembre avec Tebboune, sous le sceau de la relance de “la relation franco-algérienne (…). Je souhaite que nos deux pays reprennent ensemble la voie d’une relation apaisée et puissent regarder vers l’avenir“, a-t-il déclaré devant à la presse, après son entretien avec le président algérien”, rapporte TV5 Monde.
“Nous souhaitons que le dialogue que nous relançons aujourd’hui puisse conduire à une reprise des échanges politiques entre nos deux gouvernements en 2022 au-delà des blessures du passé que nous devons regarder en face au regard des malentendus qu’il nous revient” a martelé le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères.
Pour le moment on ne sait rien du contenu exact des discussions entre Tebboune et l’émissaire de Macron, mais ce qui est certain c’est que Le Drian est venu pour donner moult gages de paix au président algérien. Et il est très probable qu’après les élections françaises d’avril 2022, Macron, qui est bien parti pour être reconduit, fera de la réconciliation avec l’Algérie une priorité….
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