A la une

Algérie : Malgré toutes ses mesures Tebboune n’évitera pas une grève générale

Partager

Plusieurs syndicats de différents segments de la Fonction publique ont décrété dans la soirée d’hier samedi 16 avril une grève générale les 26 et 27 avril 2022. La raison de la grogne : la dégradation du pouvoir d’achat. Ce mouvement entend manifester ainsi «la colère des travailleurs», d’après le communiqué émis par ces syndicats et repris par TSA. Une escalade n’est pas à écarter si les syndicats n’obtiennent pas gain de cause.

Pourtant le président algérien, Abdelmajid Tebboune, a fait des gestes forts dernièrement en direction des citoyens en gelant la levée des subventions, en revalorisant les salaires des fonctionnaires et les pensions des retraités, etc

Les syndicats, qui se sont réunis hier à Alger, continuent de se plaindre de l’inflation généralisée et «incontrôlée», surtout les produits de première nécessité. Les protestataires pointent une «dangereuse situation sociale des salariés algériens», laquelle «présage d’une explosion sociale», ajoute le communiqué.

Les syndicats dénoncent «l’incapacité du gouvernement à juguler la hausse des prix et à mettre fin à la dégradation des services publics». Ils s’en prennent également à la dépréciation du dinar algérien. Ils soulignent «l’inanité des dernières décisions prises par le gouvernement se traduisant par la diminution de l’IRG (impôt sur le revenu) et la révision de la grille salariale des travailleurs», qui n’ont aucun «impact positif sur le pouvoir d’achat des travailleurs ».

Les signataires du texte sont d’avis qu’il faut d’urgence remonter le point indiciaire à 100 DA (contre 45 DA présentement). Ils exigent également la mise en place d’un Observatoire national pour veiller sur le pouvoir d’achat, le traitement du dossier des régimes indemnitaires et la révision des primes de zones.

 

 

Laissez un commentaire